Calvitie chez l’homme

un jeune homme atteint de calvitie

La calvitie chez l’homme, aussi appelée alopécie androgénétique, est un phénomène progressif qui touche une majorité d’hommes au cours de leur vie. Elle se manifeste par une perte de cheveux localisée, notamment au niveau des tempes et du sommet du crâne. Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions médicales et esthétiques pour ralentir ce processus ou retrouver une chevelure plus

un homme vu du dessus avec une calvitie

Qu’est-ce que l’alopécie androgénétique ou calvitie chez l’homme ?

L’alopécie androgénétique est la forme la plus fréquente de perte de cheveux chez les hommes. Elle résulte d’une prédisposition génétique qui rend les follicules pileux sensibles à une hormone appelée dihydrotestostérone (DHT). Cette hormone, dérivée de la testostérone, raccourcit progressivement le cycle de vie du cheveu, jusqu’à provoquer l’atrophie du follicule.

La calvitie masculine suit un schéma typique : recul de la ligne frontale, dégarnissement des golfes temporaux, puis perte de densité au sommet du crâne (vertex). Cette évolution est classée selon l’échelle de Norwood, qui décrit les différents stades de l’alopécie. À un stade avancé, seule une couronne de cheveux subsiste à l’arrière et sur les côtés du crâne, zones moins sensibles aux hormones mâles.

calvitie d'un homme avec le recul de la ligne frontale

Quels sont les premiers signes de calvitie chez l’homme ?

Les premiers signes de calvitie apparaissent souvent de manière subtile. Le plus courant est un recul progressif de la ligne frontale, formant une implantation en « M ». Ce changement s’accompagne d’un éclaircissement des tempes et parfois d’une perte de densité au niveau du vertex.

Les cheveux deviennent plus fins, plus courts, et leur chute quotidienne peut sembler plus importante. On les retrouve sur l’oreiller, dans la douche ou lors du coiffage. Cette perte de densité capillaire est souvent progressive, ce qui peut rendre sa détection difficile sans un suivi attentif de l’état du cuir chevelu.

À quel âge peut apparaître la calvitie masculine ?

La calvitie peut débuter dès l’adolescence, mais elle survient le plus souvent entre 20 et 30 ans. Certains hommes ne remarqueront les premiers signes qu’après 50 ans. Cette variabilité s’explique par des facteurs génétiques et hormonaux propres à chacun.

L’alopécie androgénétique touche une grande majorité d’hommes : environ 50 % à l’âge de 50 ans, et jusqu’à 70 à 80 % au-delà de 70 ans. Dès 20 ans, environ 1 homme sur 5 présente déjà des signes visibles de dégarnissement.

L’hérédité joue un rôle majeur : si un parent proche est touché, le risque est plus élevé. Plus la calvitie commence tôt, plus elle a tendance à évoluer rapidement. C’est pourquoi il est essentiel de consulter un spécialiste dès les premiers signes pour établir un diagnostic capillaire précis et envisager un traitement adapté.

Quelles solutions médicales ou esthétiques contre la calvitie ?

Il existe aujourd’hui plusieurs traitements capillaires pour lutter contre la calvitie. Les traitements médicamenteux comme le finastéride (qui bloque la DHT) et le minoxidil (qui stimule la circulation sanguine du cuir chevelu) sont souvent prescrits en première intention. Ils permettent de ralentir la chute et de favoriser la repousse des cheveux.

Lorsque la perte est plus avancée, la greffe capillaire devient une solution efficace. Chez Racine Carrée, la technique FUE (Follicular Unit Extraction) est privilégiée. Elle consiste à prélever des follicules pileux dans une zone donneuse (généralement l’arrière du crâne) pour les réimplanter dans les zones dégarnies. La méthode FUE avec lame Saphir permet une implantation précise et naturelle, avec une cicatrisation minimale.

D’autres traitements comme la mésothérapie, les facteurs de croissance (PRP) ou la mésogreffe capillaire peuvent également être proposés pour stimuler les follicules existants et améliorer la qualité du cuir chevelu.

Nos avant après greffe de cheveux

Quelles sont les causes de la calvitie chez l’homme ?

La cause principale de la calvitie masculine est une prédisposition génétique. Les follicules pileux deviennent sensibles à la DHT, ce qui entraîne une diminution de la phase de croissance du cheveu et une miniaturisation progressive.

D’autres facteurs aggravants peuvent accélérer le processus : le stress chronique, une alimentation déséquilibrée, certaines maladies hormonales ou auto-immunes, ou encore la prise de médicaments. Le cuir chevelu peut également être affecté par des produits capillaires agressifs ou des habitudes de coiffage trop contraignantes.

Peut-on stopper ou ralentir la calvitie ?

Il est difficile de stopper complètement la calvitie, mais il est tout à fait possible de ralentir sa progression. Les traitements médicaux comme le finastéride et le minoxidil sont efficaces s’ils sont utilisés régulièrement et sur le long terme. Ils permettent de préserver les cheveux existants et parfois d’en faire repousser.

Une hygiène de vie équilibrée est également essentielle : une alimentation riche en vitamines (B, D, E), en zinc, en fer et en protéines favorise la croissance des cheveux. Réduire le stress, éviter le tabac et limiter les traitements capillaires agressifs sont autant de gestes qui peuvent faire la différence. Dans certains cas, une combinaison de traitements offre les meilleurs résultats.

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Questions fréquentes

Oui, la calvitie androgénétique est principalement liée à la génétique.

Elle peut être transmise aussi bien par le père que par la mère. Toutefois, l’expression des gènes varie selon les individus, ce qui explique pourquoi certains hommes sont plus touchés que d’autres, même au sein d’une même famille.

Oui, le stress peut jouer un rôle important.

Le stress chronique peut perturber le cycle de vie du cheveu et provoquer une chute appelée effluvium télogène. Ce type de chute est souvent temporaire, mais chez les personnes prédisposées, il peut accélérer l’apparition de la calvitie ou aggraver une alopécie existante.

Non, chaque parcours est unique.

Même si la calvitie masculine suit souvent un schéma classique (recul des tempes, dégarnissement du sommet), la vitesse de progression et l’étendue des zones touchées varient selon les individus. Certains hommes atteignent un stade avancé, d’autres voient leur alopécie se stabiliser à un niveau modéré.