De plus en plus de cheveux tombent et jonchent le sol de votre salle de bain ? Vous êtes peut-être atteinte d’une alopécie. Découvrez comment évaluer et soigner cette pathologie capillaire qui vous empoisonne la vie et dont les origines, les symptômes et les méthodes de résolution sont très variés !
Tout savoir sur l’alopécie chez la femme
Saviez-vous que perdre ses cheveux est un processus normal qui fait partie du cycle de croissance de vos tiges capillaires ? La femme et l’homme perdent en moyenne de 40 à 60 cheveux par jour, une quantité qui augmente avec l’âge. La chevelure étant composée de 100 000 à 150 000 cheveux, ce phénomène banal et récurrent passe la plupart du temps inaperçu. En effet, ils ne tombent pas tous en même temps ni au même endroit. Tandis que certains chutent, d’autres sont en train de pousser : les cycles des nombreux cheveux qui peuplent le cuir chevelu font que la perte de quelques-uns d’entre-eux est imperceptible.
Il arrive en revanche que la chute capillaire devienne plus importante et donc anormale. Selon un sondage IFOP, la perte de cheveux, communément appelée alopécie, est une pathologie particulièrement répandue. Et si on pense que les hommes sont le plus fréquemment exposés, du fait des symptômes très visibles d’une calvitie masculine, sachez que la chute de cheveux n’épargne malheureusement pas les femmes.
Brisons ce petit tabou et confrontons l’alopécie féminine sans trembler ! Nous vous proposons un aperçu simplifié des différentes formes et causes d’alopécie féminine ainsi qu’un tour d’horizon des solutions qui vous permettront de retrouver une bonne santé capillaire et de vous libérer de vos complexes.
Chute de cheveux chez la femme : dois-je m’inquiéter ?
Alopécie et calvitie féminine : quelle est la différence ?
L’alopécie est le terme médical qui désigne une perte anormale de cheveux ou de poils. La calvitie chez l’homme ou la femme est un terme plus populaire qui ne concerne que le cuir chevelu. On l’utilise surtout pour décrire le résultat concret et visuel de la perte de cheveux, à savoir un cuir chevelu rendu apparent par une chute de la densité capillaire ou une absence totale de cheveux. C’est la raison pour laquelle nous utiliserons principalement le terme d’alopécie qui permet de décrire de nombreuses situations.
Brisons une première idée reçue sur les crânes masculins dégarnis. Plus de 20% des femmes sont également victimes d’alopécie à l’âge de 30 ans. Un chiffre qui grimpe à 30% chez les seniors.
Chez la femme, l’alopécie est généralement plus diffuse et plus lente, mais il arrive que le cuir chevelu devienne visible, à l’instar des hommes, lorsque le manque de densité capillaire et l’affinement des cheveux est sévère ou localisé.
Une raie trop marquée, des cheveux qui reculent sur la ligne frontale, une perte de qualité généralisée, l’apparition de trous ou de plaques vides ? En fonction des types d’alopécie, les désagréments sont divers, avec pour coin commun de créer une augmentation du stress, de l’inconfort, voire des complexes.
Le cycle de vie d’un cheveu
Commençons par la base. Connaissez-vous les différents stades de vie du cheveu ? Son cycle de vie est d’environ 5 ans durant lesquelles il passe par trois étapes :
- La phase anagène, phase de croissance du cheveu.
- La phase catagène, fin de la production du cheveu.
- La phase télogène durant laquelle la fibre capillaire entame sa phase de sommeil pour tomber au bout de 3 mois environ et ensuite repousser (si tout va bien).
Dans le cadre d’une alopécie classique, la phase anagène est raccourcie et/ou le cycle global du cheveu peut se voir accélérer dans son ensemble. Comme chaque follicule pileux qui peuple votre cuir chevelu ne dispose que d’un nombre limité de cycles durant son existence, on comprend vite que les cheveux touchés vont s’affiner jusqu’à disparaître complètement.
Un test simple à réaliser chez vous
Si vous souhaitez savoir si votre perte de cheveux est anormalement élevée, réalisez un test de traction. Passez les deux mains dans votre chevelure en écartant vos doigts. Si plus d’une vingtaine de cheveux y restent prisonniers, vous souffrez très certainement d’alopécie.
Dans cette situation, ne perdez pas votre temps à utiliser divers produits du commerce aux vertus prétendument miraculeuses. Consultez plutôt un médecin dermatologue ou un médecin esthétique spécialisé dans le cuir chevelu afin de réaliser un diagnostic approfondi. Il saura vous orienter vers la réponse la plus adaptée.
La classification par l’échelle de Ludwig pour les femmes
Pour quantifier votre perte capillaire, un outil de référence a été établi : l’échelle de Ludwig. Créée en 1977 par le Dr Erich Ludwig, elle diagnostique avec précision l’alopécie féminine et aide à traiter le problème à la source.
Trois stades sont mis en exergue dans l’échelle de Ludwig :
- Stade 1 : la chute de cheveux est modérée. La zone frontale n’est pas touchée.
- Stade 2 : l’alopécie devient plus marquée et la raie médiane apparaît plus net.
- Stade 3 : l’alopécie est presque totale au niveau du vertex, mais une bande de cheveux peut persister sur le front et la nuque.
Les principales formes et causes d’alopécie
La perte de cheveux chez la femme est très souvent multifactorielle et son origine fait partie des questions fréquentes qu’une personne touchée se pose. Seule une consultation médicale réalisée par un dermatologue saura déterminer avec exactitude la cause de votre chute capillaire. Un bilan sanguin pourra également être prescrit dans certains cas pour confirmer le diagnostic. Le Trichoscan, appareil médical d’analyse du cheveu, est un outil de mesure de l’alopécie très précis. Votre chevelure sera analysée sous tous ses aspects : microphotographies, mesure du diamètre, de la densité, comptage, etc.
Mais en attendant, revenons tout de même et le plus simplement possible sur les principales causes de perte de cheveux chez la femme.
Il s’agit en quelque sorte de « la vedette des alopécies » car la plus répandue chez les hommes. C’est celle qu’on associe généralement au mot « calvitie » du fait des zones caractéristiques qu’elle touche comme le vertex, la tonsure, les golfes ou la ligne frontale.
L’alopécie androgénétique chez la femme est héréditaire. Ses manifestations sont majoritairement beaucoup moins visibles que chez les hommes, car plus diffuses et progressives.
Cette pathologie prend sa source dans une mauvaise gestion par l’organisme des hormones masculines, les androgènes. Malgré leur nom, ces hormones mâles sont bien présentes chez la femme, en proportion très réduite comparativement à l’homme (ce qui explique en grande partie pourquoi les effets de l’alopécie androgénétique sont moindres chez elles). Elles sont sécrétées par les ovaires et les glandes surrénales.
Chez une femme touchée par une alopécie androgénétique :
- Les follicules pileux sont particulièrement sensibles à ces androgènes ;
- En conséquence, le cycle de pousse des cheveux est accéléré et s’épuise donc plus vite que la moyenne ;
- De plus, une surproduction de sébum provoque un épaississement progressif du cuir chevelu qui nuit à l’irrigation des racines capillaires.
Et à propos des conséquences ? Les cheveux s’affinent sur le sommet du crâne, les tempes ou la ligne frontale. Dans des cas rares et avancés, le processus peut mener à l’apparition de zones sans cheveux.
Nous l’avons vu, les causes de l’alopécie androgénétique combinent une prédisposition génétique à des dérèglements hormonaux. C’est pourquoi certaines étapes importantes de la vie d’une femme comme la puberté, une grossesse ou la ménopause peuvent déclencher ce type d’alopécie puisqu’elles ont un impact sur l’équilibre hormonal.
En ce qui concerne la réponse à apporter à une alopécie androgénétique, tout dépend de son stade d’avancement, du souhait de la patiente et des caractéristiques de son cuir chevelu.
Si un état de calvitie manifeste est constaté, avec des zones sur lesquelles plus aucune repousse des cheveux n’est possible, la greffe de cheveux s’impose comme le traitement le plus adapté et durable pour recouvrer sa densité capillaire.
À l’inverse, si l’alopécie androgénétique est détectée suffisamment tôt, il est possible de la freiner au maximum à l’aide d’une combinaison de traitements et de médicaments finement réfléchie par un spécialiste (dermatologue ou médecin esthétique).
Il s’agit d’une cause d’alopécie féminine très répandue. Contrairement à l’alopécie androgénétique, la perte de densité et de volume de cheveux porte sur l’ensemble du cuir chevelu et non plus sur des zones spécifiques.
Cette perte de cheveux est bien souvent impressionnante car brusque et abondante. Fort heureusement, pour la majorité des patientes, cette alopécie est passagère si elle est traitée à temps.
L’alopécie diffuse peut être provoquée par une multitude de facteurs qui concernent généralement l’équilibre hormonal de l’organisme ou la dimension psychologique du patient :
- une perte de poids importante ;
- un régime alimentaire déséquilibré qui entraîne des carences en nutriments ou en vitamines essentielles ;
- après un accouchement (post-partum), une fausse-couche ou une IVG ;
- l’arrêt de la pilule contraceptive ;
- le syndrome des ovaires polykystiques
- la ménopause ;
- une maladie, une infection, de fortes fièvres ;
- une anémie ou un manque de fer ;
- les problèmes de thyroïde ;
- les effets secondaires de certains traitements médicamenteux ;
- les traitements contre le cancer comme la chimiothérapie ;
- les dérèglements hormonaux de manière générale ;
- un stress intense et continu ;
- un choc psychologique ou affectif majeur, comme un décès, un divorce, le traumatisme d’un accident).
Les causes potentielles sont donc très nombreuses, avec comme point commun que le déséquilibre de l’organisme qui entraîne l’alopécie est généralement temporaire et devrait pouvoir être rétabli.
Il est donc essentiel de réagir vite afin d’éradiquer la cause de l’alopécie, de fortifier le cuir chevelu et de ne pas s’enfermer dans le cercle vicieux d’un stress qui intensifiera l’effluvium télogène.
Il n’est pas ici question d’hormone ou d’hérédité, mais bien d’habitude de coiffure ou d’accidents !
L’alopécie de traction est provoquée par une tension excessive appliquée aux cheveux, c’est-à-dire lorsque votre chevelure est trop tirée ou sollicitée, sur une longue période ou brusquement.
Cette forme d’alopécie est fréquente chez les patientes aux cheveux crépus qui pratiquent des lissages ou réalisent des tresses typiques de la coiffure afro. Mais elles ne sont pas les seules ! On retrouve des problèmes de traction dans bien des habitudes capillaires : chignons trop serrés, queues de cheval trop tendues, nattes, mise en place d’extensions, défrisages, brossages intenses, etc.
Ces tensions récurrentes et prolongées — donc traumatiques — vont progressivement endommager les bulbes capillaires jusqu’à les détruire entièrement, provoquant ainsi une alopécie définitive. Si rien n’est fait, le recul provoqué peut rapidement devenir très visible, en particulier au niveau du front, des tempes ou autour des oreilles. Ces zones au pourtour du visage sont particulièrement visibles.
D’autres cas concernent des accidents ayant provoqué un tirage de cheveux, mais également la trichotillomanie, un trouble obsessionnel compulsif (TOC).
L’alopécie cicatricielle implique malheureusement une destruction définitive du follicule pileux sans aucune repousse de cheveux possible. Comme son nom l’indique, les cheveux ont cédé leur place à une cicatrice souvent brillante.
Certaines pathologies peuvent entraîner une destruction irréversible du cheveu :
- Une destruction de cause extérieure comme des traumatismes, brûlures ou radiodermites.
- Des aplasies, hypoplasies ou dysplasies des follicules pileux d’origine génétique ou acquise. Elles correspondent à un dysfonctionnement dans le processus de développement des fibres capillaires.
- Les dermatoses, maladies cutanées à l’origine d’alopécie cicatricielle ou « pseudo-peladique » : lupus, sclérodermie, folliculites chroniques, tumeurs, pelade du crâne, etc.
La pelade, alopécie circonscrite ou alopécie en plaques peut cibler aussi bien les hommes que les femmes. Très reconnaissables, ses symptômes sont des chutes de cheveux sur des zones très localisées en forme de plaques rondes ou ovales.
Racine Carrée a consacré un article entier au sujet de la pelade.
Quels sont les traitements contre l’alopécie féminine ?
Le diagnostic, première clé du succès
Vous venez d’avoir un aperçu (très simplifié) de la diversité et de la complexité des formes d’alopécie. Mais ce n’est pas tout, puisque s’y ajoute une dimension essentielle : chaque patiente est unique !
Qu’il s’agisse de l’âge, du type de cheveux (fins, épais, raides, bouclés, crépus, clairs, foncés, etc.), de leur implantation, de leur densité naturelle, de l’équilibre hormonal, du contexte de vie, des habitudes de coiffure, des évènements ou maladies traversés… chaque situation nécessite un diagnostic sur mesure !
Cet examen préliminaire est absolument essentiel. L’expert pourra ainsi identifier le type d’alopécie dont souffre la patiente et proposer le protocole le plus adapté.
Médicaments, habitudes de vie et facteurs psychologiques
Si une carence en fer, des déséquilibres hormonaux ou une anémie sont constatés, prendre des médicaments et des compléments alimentaires permettent de rétablir un environnement plus propice à une bonne croissance capillaire.
La mise en place d’une alimentation saine et d’une bonne hygiène de vie (réduire l’alcool et le tabac, respecter les heures de sommeil, etc.) constitue également un passage obligé dans la lutte contre une alopécie. Des compléments alimentaires aideront à répondre aux besoins de votre cuir chevelu en vitamines et en nutriments.
L’arrêt de produits chimiques néfastes dans votre routine quotidienne ou de mauvaises habitudes de coiffure (chaleur, extensions, chignons serrés, etc.) permettent aussi de prévenir bien des problèmes.
Pour certaines alopécies (par exemple androgénétiques) et en fonction de leur stade d’avancement, la prise de Minoxidil est un moyen très courant pour freiner la chute de cheveux en normalisant le cycle pilaire.
Enfin, certains troubles psychologiques peuvent avoir des effets notables sur la santé du cuir chevelu. Leur prise en charge peut considérablement améliorer l’aspect esthétique de votre chevelure et normaliser la chute des tiges capillaires. On pense bien sûr au stress, mais aussi à des troubles plus profonds comme la trichotillomanie.
Les traitements capillaires modernes
Maintenant que nous avons abordé les premières mesures qui visent à retrouver un bon équilibre en hormones, en nutriments, en vitamines et à mettre en place des habitudes saines, intéressons-nous aux traitements capillaires les plus récents et efficaces.
À la suite d’un diagnostic capillaire précis, une cure vous est proposée, combinant les traitements les plus adaptés au travers du nombre de séances nécessaires. Là encore, le projet doit être construit en fonction des besoins de chaque patiente.
D’une manière générale, ces traitements sont une réponse particulièrement efficace face aux alopécies saisonnières et temporaires, mais sont aussi capables de ralentir très fortement les effets d’une alopécie androgénétique.
- Le traitement par Facteurs de croissance consiste en une extraction et une injection de composants de votre sang dans votre cuir chevelu. Ce traitement freine la chute des cheveux et améliore leur croissance et leur qualité.
- La Mésothérapie capillaire. Ce traitement est à base de micro-injections de médicaments. Elle est indiquée pour les pertes capillaires modérées et saisonnières afin de rebooster la qualité des cheveux.
- La Mésogreffe Capillaire est une technique de pointe qui régénère le cuir chevelu, capable de stimuler la repousse et la croissance des cheveux et de renforcer leur vitalité. Elle est destinée à celles qui veulent donner un véritable coup de fouet à leur chevelure ;
- La Luminothérapie. Une lumière LED produite par des diodes laser est orientée vers les zones du cuir chevelu atteintes par l’alopécie. Ce traitement fortifie la chevelure, maximise l’effet des traitements injectés et procure une sensation de bien-être. Elle joue un rôle dans la résolution de problèmes dermatologiques (acné, dermite séborrhéique, etc.).
La greffe capillaire FUE : procédure de la dernière chance contre la chute de cheveux ?
Chez les femmes, si les traitements sont en grande majorité des cas une solution parfaite, la greffe capillaire FUE proposée par Racine2 est la réponse la plus pertinente pour répondre aux alopécies les plus avancées et définitives. On pense par exemple aux alopécies androgénétiques de stade élevé ou aux alopécies de traction qui ont fait disparaître définitivement certains cheveux.
Notre centre est une référence en matière de greffe capillaire. Il est dédié à 100% à la résolution des troubles capillaires, ce qui lui octroie une expérience exceptionnelle avec des milliers de patients pris en charge avec succès.
Notre méthode FUE est la plus moderne du marché, exploitant l’extrême précision de la lame Saphir qui permet une précision et un naturel d’implantation inégalé. Votre prise en charge est entièrement personnalisée. Elle comprend des consultations préparatoires, 3 rendez-vous de suivi post greffe, une hotline avec des équipes toujours à votre écoute, la mise à disposition de guides pratiques…
La tricopigmentation
Aussi appelée dermopigmentation et parfois orthographiée trichopigmentation (avec un h !), cette discipline de précision consiste à appliquer des pigments résorbables sur votre cuir chevelu afin de simuler avec réalisme une densité capillaire plus importante. Son avantage est de présenter des résultats immédiats et de ne pas nécessiter d’intervention chirurgicale.
La trichopigmentation est également un moyen très efficace de donner l’impression d’un cuir chevelu plus fourni pour celles et ceux qui ne peuvent pas réaliser de greffe capillaire en raison de contre-indications.
On en discute ?
Racine Carrée est LA clinique entièrement dédiée à résoudre les problèmes d’alopécie féminine et masculine.
Nos médecins esthétiques répondent à chaque situation par un protocole sur mesure faisant appel aux techniques les plus modernes, toujours proposées à des tarifs accessibles. Vous bénéficiez d’un suivi humain et assidu avant et après votre prise en charge.
Nos équipes d’experts sont à votre disposition pour parler de votre projet et établir une première estimation de votre projet dès aujourd’hui en attendant votre consultation de diagnostic. Et si vous habitez loin de Paris, votre diagnostic peut être réalisé en visio.
Découvrez nos Avant / Après !
Le compte Instagram de Racine Carrée est riche en informations et met en avant de nombreux témoignages de patients ainsi que des photos des résultats de nos greffes et traitements capillaires.